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Portrait Athlète
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14 Février 2019 - JB (L'assistant)
Portrait Athlète

Carte d’identité ASPTT

 

Née le 14 mars 2000

 

Arrivée à l’ASPTT : 2015 en qualité de sprinteuse

 

Records : 8,55 sur 60 m ; 13,94 sur 100 m ; 27,81 sur 200 ; 45,46 sur 300 m et 63,10 sur 400 m.

 

Entraîneur : Jérémie Thiébaud

Un rapide portrait.

Inès Lagedamon. Elle ne fait pas de bruit. De nature plutôt discrète, c’est sur la piste qu’elle s’exprime. Spontanément, elle n’ira pas vers vous. Ne prenez surtout pas cela pour de la prétention. L’humilité est l’un de ses maîtres mots. Elle concilie ses études de droit et l’athlé. C’est déjà une forme de performance. Mais, c’est aussi un art de vivre pour Inès. Sa passion ? L’athlétisme ! Après avoir flirté avec bien d’autres pratiques sportives et clubs, c’est à l’ASPTT qu’elle se sent bien. Elle ne porte pas aux nues les starlettes d’un jour. Ses références, plutôt celles ou ceux qui se sont servis de leur cerveau pour s’imposer. L’intelligence, une qualité que l’on peut estimer essentielle dans l’athlétisme. Ne dit-on pas qu’il, ou elle, a couru avec intelligence ? Pour le 400 m, épreuve sur laquelle elle compte s’exprimer cette saison, il ne faut pas en être dénué. Pense, cours et tu vaincras, Inès.

L’interview.

Quand as-tu commencé l’athlétisme ?

Au collège, lorsque que j’étais en 3ème. Ensuite, j’ai pris ma licence au CUC. Je faisais plutôt du demi-fond. Au bout de 2 ans, par l’entremise d’un athlète de l’ASPTT, Louis Sanitas, j’ai décidé de rejoindre l’ASPTT. Le sprint m’intéressait et il m’a convaincu qu’il y avait un bon groupe.

Est-ce ton premier sport ?

Non. J’ai pratiqué pendant neuf ans l’équitation. J’ai également fait de la natation et de la gymnastique avant de m’arrêter sur l’athlé.

Pourquoi cours-tu ?

Question difficile. Je dirais, le dépassement de soi et le combat contre le chronomètre. La recherche de la performance pure en quelque sorte.

Jusqu'à quand penses-tu courir ?

Seules les études ou le travail pourraient me faire arrêter. En effet, pour moi, l’athlé est un gage d’équilibre.

Quand tu vois un demi-fondeur courir un 10 km ou un semi, tu te dis :

-          Il est fou, moi jamais,

-          Peut-être un jour,

-          Ce n’est pas vraiment de l’athlé ?

Réponse d’Inès : peut-être un jour. La course de montagne pourrait me convenir.

Tu voudrais être :

- Prix Nobel de littérature,

- Britney Spears, 

- Simone Veil,

- Autre,

- Personne, je n’ai pas de modèle ?

Réponse d’Inès : Simone Veil. C’est une référence.

As-tu déjà été blessée ? Si oui, comment as-tu vécu cela ?

J’ai été « blessée » une fois. En réalité, c’est plutôt d’ordre psychosomatique. Je l’ai plutôt mal vécu. L’arrêt était de 6 mois. Sans le sport, il manquait quelque chose car, comme je l’ai dit, c’est un élément de mon équilibre mental. C’était donc dur sur le plan mental.

Quelles sont tes ambitions sportives ?

Pour cette année, battre mon record sur le 400 m, c'est-à-dire descendre sous les 63’’ prochainement et sous les 62’’ d’ici l’été.

Quelles sont tes valeurs ?

Humilité, partage, générosité et bienveillance.

Quelles sont les qualités ou les traits de caractère que tu attends des autres ?

J’aime bien les personnes drôles, loyales et de confiance. La gentillesse est également une qualité que j’apprécie.

Qu’est-ce que tu attends d’un entraîneur ?

Il doit avoir une compétence technique évidente. Il doit être pédagogue. Il doit pouvoir me corriger afin que je m’améliore.

Il doit également avoir aspect humain. On sort un peu du cadre, mais il faut qu’il soit apte à tisser des liens de nature particulière, donc difficiles à expliquer, avec ses athlètes. C’est de l’ordre du perceptible.

Pourrais-tu t’entraîner sans le coach ?

Non. C’est un besoin pour moi. Il faut que je sois cadrée.

Mais, tu as bien déjà fait des séances seule, j’imagine ? Comment opères-tu ?

Oui, c’est vrai. Il est arrivé que je travaille seule une séance. Bizarrement, comme il n’est pas là, j’essaie de faire mieux que sur une séance classique. Je me dis que je dois me forcer pour ne pas faire moins bien que dans les autres séances. Et bien parfois, ça fait donc mieux.

Pour toi le groupe, c’est :

-          Important,

-          Accessoire,

-          Sans intérêt ?

Réponse d’Inès : C’est important. Cela m’apporte une motivation supplémentaire. Une certaine émulation existe également.

Comment analyses-tu les performances des autres membres du groupe ?

Précisément, cela me motive. Pour les grosses performances, je me dis que je n’y arriverai jamais. Mais, globalement, je dirais que je vais faire en sorte de faire mieux. Attention, il n’y rien de péjoratif là-dedans. C’est une saine émulation. En effet, je m’entends bien avec tous les membres du groupe. Je suis donc contente quand il y a une « perf » réalisée en son sein. 

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