www.athle.fr
Accueil
SITE OFFICIEL
de l'asptt clermont athletisme
Actualités
Portraits croisés d'athlètes
Commentez cette actualité
10 Mai 2019 - Pascale Touraille (Coordinatrice de publication)
Portraits croisés d'athlètes


MARIANNE BAIT

Née le : 13 mai 2000 à Clermont-Fd

Licenciée ASPTT : depuis septembre 2008

Disciplines pratiquées : 60m, 100m, 200m, 400m

Records/ Niveau : IR2

  • 100m : 12.87

  • 200m : 26.15 (Record du club Junior Fille)

Objectifs :

  • 12.59 sur 100m

  • 25.50 sur 200m

Entraîneurs :

Brigitte Fadi (2008-2010)

Benoit Fayet et Amélie Vinier (2010-2012)

Damien Mack et Jean-Louis Imbert (2012- 2015)

Jérémie Thiébaud (2015- …).

Études :

     - 1ère année IUT Gestion des Entreprises et des Administrations à Aubière.

    - Service Civique au sein

    de l’ASPTT Clermont Athlétisme.




DAMIEN CANAL

Né le : 19 novembre 2000 à Clermont-Fd

Licencié ASPTT : depuis septembre 2010

Disciplines pratiquées : Demi-fond (du 1500m au 10km)

Records/ Niveau : R4

  • 10km : 36.35

  • 1500m : 4.35.28

Objectifs :

  • Bon temps au France de 10km

  • 4’20 sur 1500m

Entraîneurs :

Brigitte Fadi (2010)

Benoit Fayet et Amélie Vinier (2010-2012)

Damien Mack et Jean-Louis Imbert (2012-2016)

Florian Gerbe (2016-2017)

Patrice Suc (2017-2019).

Études :

     - 1ère année STAPS à Vichy




A l’ASPTT depuis poussins, Marianne Bait et Damien Canal ont suivi la même formation athlétique et scolaire avant de suivre 2 chemins différents. Ils sont aujourd’hui toujours présents au club, l’une comme sprinteuse et l’autre comme demi-fondeur, voici leur interview croisée :

Damien est demi-fondeur dans le groupe de Patrice Suc depuis 2ans mais il est surtout athlète au sein de l’ASPTT depuis l’âge de ses 10ans. Entre études, vie sociale et sport, il a su tout allier pour performer. Aujourd’hui, l’athlétisme fait partie intégrante de sa vie.

Marianne est sprinteuse dans le groupe de Jérémie Thiébaud depuis 4ans. Elle est aussi présente dans le club depuis 2008. Du haut de ses 19 ans, elle allie ses 6 entraînements par semaine, les compétitions, ses études en GEA et son service Civique au sein de l’ASPTT.

Damien peux-tu nous parler de toi d’un point de vue athlétique ?

J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de 10 ans dans le groupe de Brigitte. Puis, tout comme toi, je suis passé en benjamin dans le groupe d’Amélie et Benoît puis en minime avec Damien et Jean-Louis. Au départ, je faisais de l’athlétisme pour battre les copains à l’école et pour me divertir. Puis, en passant minime l’investissement est devenu plus conséquent et j’ai pris goût à la compétition. Je voulais battre mon record à chaque épreuve et toujours faire mieux. La hauteur m’a beaucoup plu jusqu’à cadet mais j’ai commencé à sentir des limites de progression et j’ai eu besoin de changement. En junior, je suis alors parti sur le demi-fond. Je m’entraînais seul la première année c’était très difficile et je suis ensuite passé avec Patrice et la dynamique de son groupe.


L’athlétisme et le sport en général ont su prendre de plus en plus de place dans ta vie :

Oui, je ne me vois pas passer une semaine sans courir. Je m’entraîne au minimum 4 fois par semaine seul ou avec le groupe (de Patrice Suc). Mais à côté, l’athlé est toujours présente, je fais des exercices, du gainage de mon côté. Mes études sont aussi liées au sport. Je suis en première année STAPS. Pour plus tard, j’ai envie de monter une entreprise dans le milieu du sport.

La place qu’a pris l’athlétisme dans ta vie, devient-elle une contrainte parfois ? A notre âge les fêtes et les sorties sont nombreuses… si tu devais choisir que prendrais-tu :

  • Je ne sors pas du tout, demain il y a entraînement.

  • Je sors voir mes amis, sans boire et en rentrant tôt.

  • L’entraînement c’est à l’entraînement. Je sors faire la fête !

Sans hésiter la 2ème (rire), j’ai envie de garder une vie sociale avec mes amis tout en conservant mon rythme sportif très important. J’aime allier les deux même si parfois on ne peut pas tout faire… Mais c’est un choix, ce n’est pas une contrainte.

Un de tes plus beaux souvenirs dans l’athlétisme :

Sans hésiter : Courir à Clermont 2018. Carlos, Quentin, Alfred, Patrice et moi nous sommes relayés et c’était juste génial. Aussi, c’est la première course où je me suis qualifié pour des France !

As-tu vécu des périodes difficiles ou de blessures ? Si oui, comment as-tu fais pour les surmonter ?

Cette année j’ai eu un gros coup de mou au niveau de l’entraînement, je n’avais plus envie. La période de spé cross était atroce, la variété des entraînements (sprint, hauteur, longueur) m’a manqué. J’ai coupé une semaine pour respirer un peu. En allant courir, je me suis accroché et revenir sur la piste avec la sensation de vitesse m’a requinqué.

Niveau blessure, j’ai les périostites depuis 2ans. Je me masse beaucoup, je vais chez le kinésithérapeute et je cours avec un atèle aujourd’hui. C’est super embêtant car il y a des jours j’aimerais aller courir et je ne peux pas. Ne pas pouvoir s’entraîner à 100% c’est super frustrant mais je m’y suis fait …

Aimerais-tu t’investir davantage dans la vie du club ?

J’aimerais beaucoup entrainer sur les épreuves combinées les adolescents (benjamins/minimes). A cet âge la technique commence à être importante. J’aimerais pouvoir accompagner des athlètes à se développer et à choisir la ou les disciplines qu’ils choisiront après.

A ses débuts au cross de Ceyrat en 2011



Aujourd'hui au meeting Mahieu le 1er mai à Vichy












Passons à Marianne…

Un souvenir des années où on s’entraînait ensemble ?

C’est surtout les années de benjamins avec Amélie et Benoît qui m’ont marquée avec notamment les séances de hauteur. A chaque fois que nous battions nos records nous avions un paquet de M&M’s en récompense… De belles années de loisirs avec les copains !

Aujourd’hui, quelle place accordes-tu à l’athlétisme ?

L’athlétisme est devenu super important pour moi au fil des années. J’y pense au quotidien : quand je me réveille, quand je mange, quand je suis avec mes copines, quand je sors et quand je me couche je repense à mes objectifs.

En plus, j’ai réglé ma vie quotidienne en fonction de mes charges d’entraînements. J’ai décidé de réaliser mes études en IUT GEA en 3 ans au lieu de 2 afin de pouvoir m’entraîner correctement.

Enfin, avec le service Civique, je m’inscris une fois de plus dans l’athlétisme et dans le monde du sport mais cette fois-ci de l’autre côté de l’organisation du club et plus uniquement en tant qu’athlète.

Tu es plus entraînement ou compétition ?

Compète !! Parce que même à l’entraînement je cherche la compétition, surtout avec Adrien (Fasilleau) on est tout le temps en train de la faire.

Tu es athlète et tu t’investis beaucoup dans la vie du club, qu’est-ce qui t’a motivé à venir participer ?

Au départ, j’avais envie d’entraîner les jeunes, de transmettre les valeurs qu’Amélie et Benoît nous avaient eux aussi fait partager lorsque j’étais benjamine. Puis, Jérémie m’a proposé le service civique. Cela me permet de m’investir dans la vie de mon club, c’est aussi lié à mes études et c’est pour moi le moyen d’apprendre beaucoup.

Tes objectifs cette année ?

Il y en a pas mal haha… Mais ceux pourquoi je m’entraîne : 25’50 au 200m qui me permettrait de me qualifier pour les France. Mais il y a aussi sur 100m ou encore 300m où les records du club sont forcément dans le viseur…

Un athlète progresse à l’entraînement mais aussi grâce à ses remises en question après une blessure ou une contre-performance, qu’est-ce qui t’a amenée ou pourrait t’emmener à modifier ton approche ?

Je suis quelqu’un de très impatiente dans mon entraînement, je veux tout, tout de suite. Il y a 2 ans quand je me suis blessée à l’ischio c’était dur parce que pour moi tout le monde prenait de l’avance et je ne pouvais rien faire. Cette période a été très compliquée et j’ai dû utiliser ce temps off pour corriger mes défauts. Jérémie m’a beaucoup aidée psychologiquement et on a pu faire un gros travail du haut du corps afin d’anticiper la reprise de l’entraînement.

Tu sors tout juste d’une semaine de stage, c’est une façon de te consacrer uniquement à ta discipline ?

Oui, c’est un moyen d’oublier ce qu’il y a autour. Pendant une semaine, tu ne penses qu’a t’entraîner avec des personnes qui ont la même passion que toi. Tu ne penses qu’au sport, tu vis 7 jours comme un sportif de haut-niveau. C’est le moment de te concentrer davantage sur ton alimentation, sur la récupération, etc.

Quelles sont tes habitudes avant une compétition ?

Une ou deux semaines avant, j’essaie de me visualiser la piste, et j’y pense de plus en plus quand la compétition arrive. La pression monte, et je dois me relâcher pour m’endormir. Le matin même de la course, j’ai un rituel INDÉTRONABLE : je fais LA coiffure adéquate et je m’habille tout en noir ! Puis juste avant ma course j’ai mes petites habitudes pour être à 100%.

Une compétition que tu retiens ?

Mon premier moment de joie a été à Aurillac il y a 3 ans quand je passe sous la barre des 27 sec au 200m où j’avais fait un podium régional. Puis, il y a eu à Lyon l’été dernier quand je passe sous la barre des 26.00 sur 200m...

Marianne au saut en longueur en 2015, une belle image !

































Marianne dans sa spécialité le sprint !



les Réactions
Commentez cette actualité
Pour commenter une actualité il faut posséder un compte sur le site FFA, utilisez la rubrique ci-dessous pour vous identifier ou vous créer un compte.
Login (Email) : 
Mot de Passe : |
mot de passe oublié ?
26/03 >
18/03 >
11/03 >
05/03 >
25/02 >
11/02 >
05/02 >
30/01 >
24/01 >
14/01 >
08/01 >
21/12 >
18/12 >
11/12 >
03/12 >
27/11 >
20/11 >
13/11 >
02/11 >
23/10 >
Les Espaces
LABELS 2024

__________________

Réunion du bureau

Jeudi 2 mai 2024

17h30

Cézeaux salle N° 15 Bat A


Coordonnées
Président ASPTT


albert.salgueiro@
laposte.net



Des suggestions, des idées pour améliorer le site Internet du Club, merci de déposer vos messages en cliquant sur la
boite à idées